La contrôle technique complémentaire anti-pollution

Mis en place en 1999, le contrôle complémentaire anti-pollution de certains véhicules est obligatoire et peut faire l’objet d’une contre-visite.
Il doit être réalisé tous les deux ans dans un centre de contrôle agréé à des tarifs variant de 25 à 35 euros.

Les véhicules concernés par le contrôle complémentaire anti-pollution

Les véhicules concernés par le contrôle complémentaire anti-pollution sont les véhicules utilitaires légers (moins de 3,5 tonnes) essence ou diesel.
Les véhicules utilitaires portent la mention CTTE sur la carte grise. Il s’agit principalement des camionnettes, fourgons ou pick-ups.
Bien que les entreprises soient donc les premières concernées, tout particulier possédant un véhicule utilitaire est également tenu de passer le contrôle complémentaire anti-pollution.

Certains véhicules utilitaires ne sont pas soumis au contrôle anti-pollution ;

  • Les véhicules utilitaires à essence mis en circulation avant le 01/10/72
  • Les véhicules utilitaires diesel mis en circulation avant le 01/01/80

Quand passer le contrôle complémentaire anti-pollution ?

La visite complémentaire anti-pollution doit être effectuée entre 11 et 12 mois après le contrôle technique,ou la contre-visite, favorable du véhicule.

Vous trouverez la date limite de présentation au contrôle anti-pollution inscrite sur le procès-verbal du contrôle technique ainsi que sur la vignette.
Si le résultat du contrôle complémentaire anti-pollution est défavorable, un délai de deux mois vous sera imparti pour vous présenter à la contre-visite.

contrôle technique complémentaire anti-pollution

Où passer le contrôle complémentaire anti-pollution ?

Comme pour le contrôle technique périodique, le contrôle complémentaire anti-pollution doit être réalisé dans un centre de contrôle agréé.

Vous n’êtes néanmoins pas tenu de la faire dans le même centre que celui de votre contrôle technique périodique. Pensez donc à en comparer les prix.

Si vous changez de centre, vous devrez présenter les documents suivants ;

  • Copie originale du procès-verbal du contrôle technique
  • Certificat d’immatriculation (carte grise) du véhicule

Les points vérifiés lors du contrôle complémentaire anti-pollution

Plusieurs points spécifiques sont vérifiés lors du contrôle complémentaire anti-pollution :

  • Identification du véhicule
  • Système de suppression du bruit
  • Tuyau d’échappement
  • OBD (On Board Diagnostics) interface permettant d’accéder à l’ensemble des données sur l’état de fonctionnement du véhicule
  • Émissions à l’échappement
  • Réservoir et conduites de carburant

La législation s’étant endurcie, deux nouveaux contrôles sont réalisés sur les gaz d’échappement depuis 2019:

  • Mesure du taux de monoxyde de carbone et de la valeur lambda (proportion air/carburant)
  • Mesure de l’opacité

Tous ces points peuvent faire l’objet d’une contre-visite à effectuer dans les deux mois qui suivent le contrôle si une défaillance majeure ou critique est constatée.

Un procès-verbal spécifique vous sera donné à l’issue du contrôle anti-pollution.

A titre informatif, l’attestation d’un contrôle complémentaire anti-pollution n’est pas suffisante à la revente d’un véhicule. Le procès-verbal du contrôle technique périodique est nécessaire.

Préparer le contrôle complémentaire anti-pollution

Quelques conseils afin de réduire le niveau de pollution de votre véhicule :

  • Utilisez des huiles de bonne qualité
  • Vérifiez les niveaux des liquides (liquide de refroidissement et huile de moteur)
  • Effectuez les vidanges conformément aux recommandations du constructeur
  • Nettoyez vos injecteurs avec le produit approprié
  • Nettoyez votre filtre à air et votre filtre à particules, changez les si nécessaire
  • Faites appel à un professionnel pour effectuer un décalaminage si votre véhicule est très encrassé (FlexFuel propose un diagnostic gratuit ici)